Vous voulez devenir coach professionnel et vous vous interrogez sur les critères de sélection indispensables pour vous différencier sur le marché du coaching ? Il est important de connaître les facteurs qui favorisent la réussite de ce métier. Bien que le coaching soit un marché en croissance, les prospects semblent parfois dans la confusion. Entre les autres professions d’accompagnement et la croissance du nombre de coachs professionnels, il est fondamental de vous différencier. Coaching Ways France détaille dans cet article les critères que vous devez prendre en compte dans le métier du coaching, basé sur l’étude de marché de l’OPIIEC.

les critères indispensables pour choisir un coach professionnel

Quelques constats du marché du coaching

L’étude de marché de l’OPIIEC dévoile certains phénomènes sur le marché du coaching, qui encouragent la prise en compte de certains facteurs dans le recrutement d’un coach.

D’abord, le coaching professionnel n’est pas suffisamment identifié et parfois galvaudé par d’autres activités qui ne fournissent pas réellement du coaching. Parallèlement, il existe une variété de champs et de niveaux d’expertise dans le coaching, ce qui peut semer la confusion dans l’esprit des clients (coach sportif, coach de vie, etc…).

Compte tenu d’une forte croissance du nombre de personnes qui veulent devenir coach professionnel, la certification joue le rôle d’un garde-fou pour former les stagiaires à une expertise de haut niveau. Autrement, le niveau de formation risque de baisser, ce qui menace le niveau de qualité attendu dans l’accompagnement et la crédibilité de ce secteur professionnel.

Enfin, il apparaît aussi que les entreprises éprouvent des difficultés à sélectionner un coach professionnel qui puisse répondre le mieux à leurs besoins. C’est particulièrement le cas des PME. Les différentes approches du coaching ainsi qu’un réseau professionnel souvent réduit renforcent la complexité de choisir un bon profil de coach. De plus, l’univers pragmatique des entreprises nécessite de trouver un professionnel qui parvient à comprendre le langage et les enjeux de l’entreprise.

Les critères de sélection d’un coach professionnel

L’étude de marché de l’OPIIEC liste un ensemble de critères à considérer pour le choix d’un coach. Bien que la liste soit non exhaustive et non hiérarchisée, elle reste fondamentale pour aider un prospect dans sa prise de décisions. Un coach professionnel en formation ou en activité doit également considérer ses critères, pour mieux ajuster son profil et être davantage visible sur le marché.

La formation initiale

Le marché est davantage sensibilisé à un coaching de qualité. Les entreprises observent attentivement le parcours d’un coach, et notamment s’il a suivi une formation accréditée ICF ou labellisée EMCC (ou bénéficiant du titre RNCP). Certains prospects examinent aussi le programme détaillé du programme de formation. Ils sont notamment sensibles à la durée et au contenu.

A titre d’exemple, la certification ICF bénéficie d’une reconnaissance internationale puisqu’elle est délivrée par ICF Monde (la plus importante fédération de coaching au monde en nombre d’adhérents).  Elle distingue 3 niveaux d’expertise :

  • Associate Certified Coach (ACC), validée généralement à la suite d’une formation accréditée LEVEL 1 ou LEVEL 2
  • Professional Certified Coach (PCC), validée généralement à la suite d’une formation accréditée LEVEL 2
  • Master Certified Coach (MCC), validée généralement à la suite d’une formation accréditée LEVEL 3

D’ailleurs, chaque niveau d’expertise doit justifier d’un nombre d’heures minimum dans la pratique du coaching. Le stagiaire doit acquérir au moins 100 heures de pratique pour valider le niveau ACC, 500 heures pour le niveau PCC et 2500 heures pour le niveau MCC. Or, c’est justement ce que recherchent les clients, en plus de la pertinence du programme de formation.

La supervision et la formation continue

La supervision correspond à l’accompagnement d’un coach professionnel par un superviseur. Elle doit produire chez le coach une vraie réflexion sur sa pratique et ses interactions avec les clients. La supervision a pour objectif de perfectionner la posture des coachs en activité et de limiter les risques propres au métier de coach (sortir du cadre de la mission, etc…). Cet accompagnement aide les professionnels à prendre du recul et propose aussi un espace d’écoute sur ce métier.

Pour toutes ces raisons, la supervision est plébiscitée par les clients du coaching. Elle incarne pour eux la preuve que le coach continue à se développer professionnellement et à se former. La supervision rassure aussi le marché, puisqu’elle implique un contrôle sur la posture du coach, notamment au regard de la déontologie du coaching.

L’étude de marché de l’OPIIEC estime d’ailleurs que près de 80 % des coachs sondés réalisent plus de 4 h de supervision par an. Et une bonne moitié effectuent même jusqu’à 8 heures de supervision par an.

La réputation du coach

Pour élargir sa clientèle, un coach doit également compter sur les recommandations des anciens coachés, et notamment par le bouche-à-oreille. Les avis clients et les retours d’expérience sont d’une importance cruciale dans la sélection d’un professionnel du coaching.

Les soirées découverte pour découvrir notre ADN (notre mission, nos valeurs, nos parcours, notre pédagogie…).

Les ateliers pratiques pour construire votre projet (financement, certification, tarifs…).

Les entretiens individuels pour échanger sur votre projet.

La réputation du coach

Pour élargir sa clientèle, un coach doit également compter sur les recommandations des anciens coachés, et notamment par le bouche-à-oreille. Les avis clients et les retours d’expérience sont d’une importance cruciale dans la sélection d’un professionnel du coaching.

La méthode proposée par le coach

Le format de séance peut davantage influencer la décision du client. Entre un coaching distanciel, présentiel, individuel ou collectif, le client doit choisir le type d’accompagnement qui répond le mieux à ses besoins. De même, l’approche et les outils proposés par le coach doivent répondre aux attentes du coaché.

À titre d’exemple, tous les coachs formés par Coaching Ways France ont suivi un programme axé sur la vision intégrale de Ken Wilber. Elle incarne une méthodologie complète et efficace pour que les stagiaires apprennent à mieux se connaître, de façon à développer le potentiel des personnes accompagnées.

Le feeling avec le coaché

Au cours d’un premier entretien, le coach professionnel doit instaurer une ambiance où règnent la confiance et la bienveillance. Il doit rassurer aussi le coaché en parlant le même langage que lui et en comprenant sincèrement son univers professionnel (ou personnel). C’est un temps où le client perçoit s’il se sent pleinement compris et en confiance.

D’ailleurs, le premier entretien permet au client de percevoir si le coach adopte une posture digne d’un coaching professionnel. Le coach doit mettre en avant les principales compétences du coaching que sont l’écoute active, des connaissances en psychologie, des connaissances en sciences humaines et sociales, la connaissance du milieu professionnel ainsi que la connaissance des outils du coaching.

Le CV

Les clients du coaching professionnel (essentiellement les entreprises) recherchent un spécialiste qui justifie d’une longue carrière professionnelle, d’au moins 15 ans minimum. Un parcours professionnel conséquent rassure le client, quant à la connaissance du monde professionnel. Idéalement, le coach doit bien connaître le secteur d’activité ou le milieu dans lequel l’entreprise évolue. C’est d’ailleurs l’un des principaux critères de sélection pour une entreprise.

La maturité du coach professionnel

Au-delà du parcours professionnel, les clients apprécient souvent le fait qu’un coach ait réalisé un travail sur lui-même. Que ce soit sous forme d’un parcours thérapeutique ou intégré dans un programme de formation en coaching, le travail personnel et le devoir de maturité valorisent la légitimité d’un coach.

L’appartenance à un réseau

Le fait qu’un coach soit accrédité par une fédération professionnelle ou qu’il travaille lui-même en réseau avec d’autres coachs est un facteur qui rassure les entreprises. Par ce biais, un coach gagne ainsi en reconnaissance et en visibilité.

Tarif

Contrairement à ce que l’on pense, la plupart des clients du coaching recherchent prioritairement la qualité du coaching avant le niveau de prêt. Ils sont prêts à payer le prix qu’il faut pour être certains de bénéficier d’un accompagnement de haut niveau.

La certification : un critère fondamental pour le choix d’un coach

Au sein d’un environnement où le coaching professionnel subit une forme de confusion vis-à-vis des prospects et des clients, la certification joue un rôle indispensable. Or, ce sont les organisations professionnelles du coaching, telles que ICF, qui promeuvent justement le niveau d’accréditation des formations. Et c’est par ce biais-là que les certifications sont délivrées aux stagiaires.

Pour un coach professionnel, il est avantageux de valider une certification reconnue, puisque cela lui permet de valider plusieurs critères de sélection, d’après la liste précédente. En suivant un programme accrédité par une fédération de coaching telle que ICF, le coach a d’abord l’assurance de bénéficier d’une formation initiale de haut niveau. Il s’engage aussi à suivre des séances de supervision s’il veut conserver durablement la certification. Il se forme au coaching pour adopter une approche intégrative, et il s’immerge dans un univers de formation qui l’incite à travailler sérieusement sur lui-même.

Pour en savoir plus, consultez les articles suivants :

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