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Les organisations : principaux clients du coaching professionnel

Le coaching professionnel bénéficie de plus en plus d’une reconnaissance sur le marché, essentiellement dû aux besoins des entreprises, des professionnels et des particuliers de s’adapter sans cesse aux défis de la société et de la sphère professionnelle. Si le coaching professionnel s’adresse à l’ensemble des individus et des groupes en recherche d’accompagnement, il suscite un engouement croissant chez les organisations de toutes tailles, quels que soient les secteurs d’activité.

D’après l’étude de marché de l’OPIIEC, le portefeuille client des coachs professionnels se caractérise de la façon suivante :

  • Les PME, TPE et startups (31 %)
  • Les particuliers pour des raisons professionnelles (24 %)
  • Les grandes entreprises (24 %)
  • Les associations (9 %)
  • Les ETI (7 %)
  • La fonction publique (9 %)

Ces différentes organisations font de plus en plus appel à des services de coaching professionnel. Elles expriment des besoins différents suivant le secteur d’activité ou la taille des effectifs. L’étude du marché a mis en lumière les motivations qui justifient l’intérêt du coaching auprès de ces entreprises.

  • Les services caractérisent un secteur d’activité où le potentiel humain est un facteur de différenciation en matière de productivité de l’entreprise. C’est notamment le cas des métiers de la banque/assurance.
  • Le secteur industriel est souvent confronté à des changements complexes (technologiques, réglementaires, etc.). Le coaching reste ainsi une ressource indispensable pour accompagner des personnes qui maîtrisent la dimension technique d’un métier et qui accèdent à des fonctions de management d’une équipe.
  • La fonction publique et les associations sont confrontées à différents enjeux pour atteindre les objectifs définis. Que ce soit pour améliorer la capacité à travailler en collaboration avec d’autres parties prenantes ou encore améliorer la performance globale de la structure pour mieux servir l’intérêt de la communauté, le coaching peut aussi bien répondre à un besoin individuel, collectif ou d’organisation. La fonction publique, territoriale ou hospitalière demande de plus en plus l’accompagnement d’un coach professionnel. On note particulièrement qu’il s’agit d’un secteur actif du coaching professionnel.
  • Les PME et ETI sont des organisations qui manifestent un intérêt croissant pour du coaching. Un coach peut aider des dirigeants à développer des compétences entrepreneuriales et à établir une stratégie de croissance efficace. Un salarié expert dans son métier qui accède à des fonctions d’encadrement peut aussi trouver dans le coaching un levier puissant de développement. On relève aussi que le coaching collectif peut accompagner la dynamique d’un comité de direction.
  • Les grands groupes correspondent à la clientèle historique du coaching professionnel, avec un budget dédié souvent important. Toujours en quête d’un alignement de la vision stratégique ou d’une gestion du changement à grande échelle, ces organisations doivent maintenir une culture d’entreprise forte. Cette recherche de performance permanente est ce qui explique l’engouement de longue date pour le coaching. Les grandes entreprises n’hésitent pas à recourir à plusieurs formes d’accompagnement. Tandis que le coaching se démocratise pour des managers de plus en plus jeunes, les dirigeants restent en attente de nouveautés, tandis que les plus jeunes collaborateurs bénéficient d’un accompagnement dans les plateformes de coaching. Dans tous les cas, on constate à la fois un besoin pour du coaching individuel, d’équipe ou d’organisation. Enfin, le coaching interne se développe aussi davantage.
  • En vue d’une prise de poste, des particuliers font appel à un coach professionnel sans que leur société ne soit au courant. Une intégration rapide, un développement de compétences ou encore la gestion du stress et de l’anxiété peuvent expliquer un tel besoin.

Des phénomènes majeurs au sein des entreprises et en faveur du coaching professionnel

Hormis les disparités de secteurs, l’étude de marché de l’OPIIEC révèle des tendances à l’œuvre au sein de toutes ces structures. Ces phénomènes améliorent la perception du coaching professionnel chez les clients (et particulièrement les entreprises), ce qui explique la croissance du marché du coaching. La quête d’un mieux-vivre et d’un mieux-être au travail, pour mieux performer dans un contexte professionnel, est certainement ce qui explique les raisons de recourir au coaching professionnel.

Les tendances principales qui émergent au sein des entreprises soulignent la pertinence du coaching professionnel pour améliorer l’épanouissement des individus sur le lieu de travail :

  • Recherche de l’équilibre vie pro/vie perso (14 %)
  • Évolutions des pratiques managériales (12 %)
  • Stress au travail (11 %)
  • Complexification des organisations (9 %)
  • Communication interpersonnelle (9 %)
  • Attrait croissant pour le développement personnel et professionnel (8 %)
  • Besoin de performance opérationnelle (5 %)

Les autres phénomènes qui bouleversent les entreprises indiquent aussi la nécessité d’un changement majeur dans le fonctionnement du groupe et le mode de travail, dont seul un accompagnement en coaching est en mesure de répondre :

  • Besoins collaboratifs (5 %)
  • Besoin de vision (5 %)
  • Développement du télétravail (4 %)
  • Prise de décisions (3 %)
  • Responsabilisation du collaborateur (3 %)
  • Reconnaissance des collaborateurs (3 %)
  • Culture de travail intergénérationnelle (2 %)
  • Multiculturalité croissante des équipes (1 %)
  • Enjeux de rentabilité (1 %)
  • Digitalisation accélérée des entreprises (1 %)
  • Autre (1 %)

Un environnement complexe qui génère des besoins précis en matière de coaching individuel en entreprise

Les changements incessants de l’environnement et le besoin croissant de mieux réussir et s’épanouir au travail génèrent des demandes claires et précises. Les demandes de coaching individuel reflètent la nécessité pour les entreprises, les professionnels et les particuliers de développer des compétences spécifiques pour continuer à s’adapter dans un environnement complexe.

L’étude de marché de l’OPIIEC souligne des besoins variés en matière d’accompagnement en coaching individuel. Les 6 demandes principales des entreprises expriment manifestement l’envie de développer des compétences pour être plus performant au travail : l’amélioration des compétences relationnelles (15 %), la quête du leadership (13 %), la prise de nouvelles responsabilités (12 %), l’intégration d’une posture managériale (11 %), la transition professionnelle (11 %).

Par ailleurs, plusieurs professionnels en entreprise expriment un besoin d’efficacité personnelle (7 %), le besoin de performance d’une équipe (6 %), l’autonomie des collaborateurs (5 %) ou encore le fait de préserver l’écologie individuelle et collective. Enfin, plusieurs phénomènes sont aussi le fruit d’un environnement complexe et incertain : l’accompagnement des transformations majeures (5 %), le management dans l’incertitude (3 %), l’élaboration d’ une raison d’être (3 %), l’innovation relationnelle collective (2 %) et le management à distance ou au sein d’une équipe hétérogène (2 %).

Des intervenants en entreprise qui s’impliquent dans l’accompagnement en coaching

La croissance du marché du coaching repose principalement sur la connaissance et la notoriété du coaching auprès des différentes organisations. Parmi les acteurs de l’entreprise, ce sont les responsables RH et la direction générale qui sont les plus en demande de l’intervention d’un coach professionnel.  Que ce soit pour exprimer le besoin d’un coaching au sein de l’entreprise ou pour piloter le processus d’achat, l’étude de marché de l’OPIIEC a identifié le niveau d’implication des différents intervenants d’une entreprise.

  • Si le service RH est à l’initiative d’une demande de coaching professionnel dans 34 % des cas, il gère majoritairement le processus d’achat (55 %).
  • La direction générale exprime le besoin d’un coaching dans 25 % des cas, tandis qu’il gère beaucoup moins le processus d’achat qu’un service RH (19 %).
  • Les responsables N+1 ou N+2 demandent un accompagnement en coaching, quasiment autant qu’un comité de direction (23 %). Par contre, ils sont plus rares à suivre l’achat d’une prestation de coaching (10 %).
  • Tandis qu’un salarié reste à l’origine d’une demande de coaching dans 19 % des cas seulement, il peut piloter le processus d’achat, autant qu’un responsable supérieur (10%).
  • Dans des cas plus rares, il est possible que ce soit le service Achats qui manage le processus de la demande du futur coaché.

Pour en savoir plus, consultez les articles suivants :

  • Le marché du coaching en France
  • Le coaching professionnel : définition, approches et éthique Les clients du coaching
  • Les chiffres du coaching professionnel
  • Les compétences d’un coach professionnel
  • Les critères indispensables pour choisir un coach
  • La notoriété de ICF dans l’univers du coaching
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